Longtemps mal considéré, le tatouage devient chaque année plus populaire. De nombreuses industries se défont du préjugé qu’une personne tatouée n’est pas recommandable, facilitant les envies de s’en procurer un. C’est une décision durable, toutefois, qui doit être bien réfléchie. Surtout quand elle concerne une zone aussi sensible et exposée que le cou. Aussi, avant de sauter le pas, voici les quelques points à garder en tête.
Le tatouage dans le cou, signe de liberté et rébellion ?
Les tatouages sont aujourd’hui de plus en plus visibles. Dans beaucoup de milieux, chez de nombreuses générations, cet art du corps s’est démocratisé. Autrefois, pourtant, il était mal vu d’être tatoué dans certaines circonstances. Au-delà des tatouages traditionnels et rituels de certaines ethnies, ils étaient généralement associés à des personnalités extrêmes.
Les tatouages ont même longtemps été stéréotypés. Dans le bas du dos ou sur la cheville ? Cela allait certainement être plus féminin. Les tatouages dans le cou, au contraire, semblaient davantage plaire à un homme. Cette division est aujourd’hui, bien sûr, nettement moins marquée. Homme comme femme, s’offrir un tatouage sur la nuque est tout à fait possible.
Bien que l’acte du tatouage se soit popularisé, il est toutefois vrai qu’une certaine image se détache tout de même des personnes tatouées. Avant de passer sous les aiguilles, il faut être certain de son choix. Les futurs tatoués seront peut-être soumis à du jugement ou de l’incompréhension de certaines rencontres, jugeant cela encore trop radical. Cela sera encore plus le cas pour un tatouage sur la gorge ou dans le cou.
C’est, en effet, une zone du corps qu’il sera compliqué de cacher. Les hommes ont souvent la nuque libre et le cou directement visible. Les femmes qui s’attachent les cheveux ou qui les ont courts, par exemple en carré plongeant, afficheront directement leur tatouage sur le cou. Pour quelques personnes, c’est justement cela qui donne un sentiment de liberté et d’épanouissement. Ce choix audacieux prend, pour eux, toute son importance quand il est révélé à tous.
Angelina Jolie, Rihanna : s’inspirer pour son tatouage
Si le tatouage est devenu de plus en plus normalisé, c’est certainement parce qu’il est plus facilement mis sous les yeux de tous. Aujourd’hui, il n’est pas rare que sa célébrité préférée soit tatouée, parfois même de la tête aux pieds. Certaines n’ont que quelques pièces, plus ou moins discrètes, qui portent des significations toutes particulières.
Cela devient alors, comme beaucoup d’autres styles, un effet de mode de se faire tatouer. S’il ne faut pas passer sous les aiguilles uniquement dans l’idée de copier les tendances, tout le monde peut s’inspirer des tatouages de ses artistes préférés. Cela pourra peut-être même révéler certaines envies.
De tout âge, un homme ou une femme peut découvrir une célébrité tatouée qui saura révéler quelques inspirations. Pour la gent masculine, une référence certaine peut être le footballeur anglais, David Beckham. Il révèle des tatouages sur la nuque, dont une citation : « We love you Daddy ». Son encrage souligne sans peine les forts liens familiaux qui l’unissent aux siens. Cela peut inciter à graver sa propre peau des surnoms ou dates liés à ses proches.
De la même façon, Angelina Jolie, dont le dos est entièrement tatoué, montant jusqu’à la nuque, peut être la source de nombreuses idées. Dès 2003, elle a révélé ses premiers tatouages sur ces zones. Des coordonnées de géolocalisation des lieux de naissance de ses enfants à des citations de chanson marquantes, l’actrice réalise souvent un tatouage à des dates clé. Une façon de se rappeler indéfiniment des moments importants de sa vie.
Est-ce douloureux de se faire un tatouage sur le cou ?
S’il faut bien réfléchir à son tatouage, c’est d’abord parce qu’il est indélébile. L’encre est piquée sous le derme, pour y rester au long terme. Des techniques de laser existent aujourd’hui pour les faire disparaître, mais c’est particulièrement long, douloureux et cher. Par conséquent, avant de passer sous les aiguilles, il faut être sûr de son choix. Toutefois, c’est aussi parce que se faire tatouer peut être très douloureux qu’il vaut mieux en avoir véritablement envie.
Dans le cas d’une volonté passagère, les amateurs de tatouages pourront plutôt s’orienter vers des options éphémères. De nombreux salons de beauté proposent, en effet, des tatouages temporaires. Ils se développent sur la peau et durent quelques jours, jusqu’à deux à trois semaines selon les plus qualitatifs. Le tout, avec un simple développement de pigments, sans aucune douleur.
Un vrai tatouage, lui, sera nettement plus prompt à être douloureux. Bien évidemment, selon les sensibilités de la femme ou de l’homme qui se fait tatouer, l’expérience peut être très différente. Les spécialistes ne peuvent pourtant pas le nier. Un tatouage sur le cou est particulièrement douloureux. C’est même probablement une des zones du corps les plus sensibles. La peau y est plus fine, et la graisse généralement moins importante que sur la cuisse ou le bras, par exemple.
La zone précise du tatouage sur le cou fera forcément évoluer la douleur. Un tatouage à la gorge, par exemple, sur la zone avant du cou, est un des endroits les plus durs à supporter. Les sensibilités nerveuses y sont nombreuses. En prime, il peut être difficile de respirer. Si le dessin descend jusqu’à la clavicule, ce sera une nouvelle fois une zone particulièrement sensible. La nuque reste tout aussi fragile, chargée de nerfs aussi. En s’orientant vers les épaules ou le côté du cou, par contre, il est possible d’être moins soumis à de fortes douleurs.
Le guide pratique pour ne pas regretter son tatouage
Il est impossible d’éviter totalement de souffrir lors d’un passage sous les aiguilles, plus encore pour un tatouage dans le cou ou sur la gorge. Pour passer une session la plus agréable possible, toutefois, certaines petites astuces sont à garder en tête. Elles assureront, en prime, d’avoir un tatouage de meilleure qualité. De quoi se garantir de ne pas le regretter, même des années plus tard.
Pour s’assurer un tatouage réalisé dans les meilleures circonstances, il faut donc veiller à :
- bien choisir le motif réalisé, par exemple sa taille et la finesse du trait, pour être certain de le supporter dans le cou ;
- s’être nourri et abreuvé correctement la veille et avant sa session de tatouage, pour ne pas faire d’hypoglycémie et adoucir correctement la peau, facilitant la pénétration de l’aiguille ;
- ne pas boire la veille de son tatouage ni juste avant, car l’alcool fluidifie le sang, entraînant plus de saignement lors de l’encrage et, par conséquent, plus de rejet d’encre ;
- ne pas hésiter à demander quelques pauses à son tatoueur si la douleur devient trop forte, pour faire quelques mouvements et boire un peu, afin de se changer les idées avant de s’y replonger.